IN MEMORIAM EMMA H.

ACTE 1

Accident de car près de Berlin : 9 morts, 43 blessés
BERLIN (d’après agence) – Lundi 25 février 2008, 16h08

Un accident de la circulation entre une voiture et un car transportant des adolescents a fait 9 morts et 43 blessés dont quatre graves, dimanche soir à Berlin.
Parmi les 52 adolescents (Berlin) présents dans le bus, six sont décédés sur le coup et quatre étaient « des urgences absolues » et ont été évacués par hélicoptère, a indiqué sur place un porte-parole de la police, M. Franz Maier. Dans l’après-midi, le pronostic vital était « engagé » pour l’un d’entre eux, hospitalisé à la Charité, le plus grand hôpital de Berlin.
Les trois occupants de la voiture sont morts sur le coup. Les autres adolescents ont été soit choqués, soit blessés superficiellement, et ont tous été évacués vers les hôpitaux berlinois où des cellules psychologiques ont été mises en place.
L’accident s’est produit peu après 20 heures sur l’autoroute A13 (E36), à environ 35 kilomètres au sud-est de Berlin, près de la commune de Königs Wusterhausen. « Plusieurs témoins oculaires ont indiqué très clairement que la voiture a percuté le bus en déviant de sa trajectoire, le déséquilibrant », a indiqué M. Maier.
« Le bus aurait effectué un à deux tonneaux » avant de s’immobiliser dans un fossé à une cinquantaine de mètres de l’impact. Le toit du véhicule a été plié et les fenêtres ont toutes éclaté. De son côté, la voiture a été projetée dans le fossé avec une forte violence. « Le conducteur du bus, sorti avec une légère commotion de l’accident, sera entendu dès que possible pour éclaircir les circonstances de l’accident », a ajouté M. Maier.
L’autoroute a été fermée à la circulation dans les deux sens pendant plusieurs heures, provoquant des bouchons importants.
Selon la société propriétaire du bus, ce dernier avait récemment passé le contrôle technique (TüV) sans aucun problème.

ACTE 2

Fusillade en Allemagne  : la fillette de 10 ans est décédée
BERLIN (d’après agence) – Mardi 26 février 2008, 19h52

La fusillade dimanche dans l’école primaire Sophie Scholl de Berlin a fait une nouvelle victime ce matin, une fillette de 10 ans. Le bilan s’élève désormais à quatre morts (et non pas cinq comme annoncé dans un premier temps), a annoncé le Maire de Berlin, Klaus Wowereit, au cours d’une conférence de presse, où il a également révélé le nom du tireur, Jan D.

Parmi les personnes décédées, figurent deux enfants, leur professeure et l’auteur présumé du drame. Un premier enfant et un professeur avaient été tués immédiatement après l’irruption du tireur.

Les circonstances du drame sont maintenant bien connues. « Quelques minutes, deux peut-être trois, se sont écoulées entre les coups de feu. Il a tiré cinq fois. La dernière fois, c’était pour retourner l’arme contre lui », a déclaré la directrice de l’école, Sonja Ostermeier.
Selon la police et des témoins, le tireur, vêtu d’un tee-shirt noir, portant un grand sac, un masque sur les yeux et armé d’un seul pistolet, avait fait irruption peu avant 10h dans une salle de classe où il s’était enfermé avec un professeur et des enfants. L’école avait exceptionnellement organisé une fête de rentrée un dimanche. Une enseignante a donné immédiatement l’alerte. Cinq minutes plus tard, tout était terminé, le jeune homme, âgé de 24 ans ayant mis fin à ses jours.

VIDÉO SUR YOUTUBE
Le ministre de l’intérieur allemand, Wolfgang Schaüble, a indiqué que son auteur présumé avait été interrogé par la police samedi, soit la veille du drame, après qu’il eut mis en ligne sur YouTube des vidéos le montrant en train de s’entraîner avec une arme. Il apparaissait en levant la main gauche et en adressant un geste obscène à la caméra.
« You will die next » (vous serez les prochains à mourir), dit-il sur une autre vidéo, arme à la main et face à l’objectif. « L’officier de police de permanence a décidé qu’il n’y avait pas de raison de lui retirer sa licence de port d’arme », a ajouté le ministre devant la presse. Ce permis lui donnait le droit de posséder un pistolet de calibre 22, « sa première arme à feu », selon M. Schaüble.

Mardi après-midi, le compte de l’utilisateur à l’origine de la mise en ligne, appelé âmeimmortelle84 – du nom d’un groupe d’électro-gothique autrichien –, était bloqué, et la vidéo qui a provoqué les questions de la police n’était plus accessible. Ce drame intervient deux ans après la tuerie du collège d’Emsdetten.

ACTE 3

Dreifaltigkeitsfriedhof II, 23-29 Bergmannstrasse, Berlin.
Jeudi 28 février 2008, 11 heures et 18 minutes.

– Je ne savais pas.
– Je sais que les gens ne savent pas la fin, je dois dire que je ne sais pas, et les gens viennent d’être déçus, ils disent souvent, si je savais, oui, je le dis, vous ne pouvez pas connaître son qui est, vous pourriez dire, mais je suis en train de faire passer le message, mais le message se poursuivre, indépendamment, un scientifique, vous vous rendez compte que vous ne savez pas, et cela est le résultat, vous ne disposez pas de bagages, vous êtes presque nue Vous savez, je me souviens d’une longue période, dans le dernier couple de millions d’âmes, je ne vais pas dire que je suis loin, il n’y a pas de distance dans le monde, ils ont été vraiment très responsable, il ne pesait rien, pèse rien à l’époque, alors pourquoi ne pas l’utiliser, puis donne la salle d’attente, pas de queue, pas de seuil, l’arrivée est pas automatique, à peine eu le temps de mettre le dernier souffle, et vous êtes là, la connexion est instantanée, vous auriez vu que lorsque les rois sont venus avec leurs esclaves, et parfois leurs soldats, les gens ne savent pas l’art de « aura  » été agréable, et le personnel d’entretien étaient fiers d’accompagner son maître, était la meilleure partie, la les chiens et les chats, ils ont observé leur autre, une fête, et maintenant.
– Je ne comprends pas.
– Quoi qu’il en soit, je suis heureux de vous savoir heureuse.
– Oui
– Alan Turing, je me souviens encore de sa visite et la première chose qui vient à l’esprit :
« Si je me tue, il ne faut pas renaître ».